Transformers

de Michael Bay : Bon on ne peut pas dire que je sois un grand fan de Michael Bay (Bad Boys, Armaguedon), ni des transformers d’ailleurs (trop vieux), mais son dernier film, The Island avait été plutôt convainquant, et les premières bandes annonces de Transformers laissaient présager un blockbuster bourrin ultras jouissif qui aller tout faire péter. Grosse désillusion hélas car Michael Bay retombe dans ses pires travers et nous ressert sa bouillie habituelle. Avant de voir les robots en action, on doit se farcir 1H30 sur 2H24 de comédie pré-ado hystérique et horripilante où le jeune « héro » tête à claque essaye de se taper la bombe atomique de service, le tout sous un déluge de blagues foireuses et de situations grotesques. Ajoutez à ça une vulgarité à toutes épreuves (humour pipi-caca, tuning et nanas filmées en dessous de la ceinture…)  et un scénario inexistant qui réduit tous les personnages à des caricatures, et vous touchez le fond. Heureusement, le calvaire passé de cette première partie (si un jour vous louez le DVD vous pourrez vous servir du chapitrage), il vous reste les scènes de combats entre robots. Alors même si elles sont un peu moins illisibles qu’à l’accoutumée (merci ILM), le mal est déjà fait. Toutes irréprochables sur le plan technique, elles sonnent creuses tant l’émotion et l’enjeu ont disparu par autant d’inepties qui les précèdent. Au final on se dit que l’on vient d’assister à un gâchis monstrueux tant Bay avait toutes les cartes en mains pour nous livrer autre chose que ce monument de beauftitude.

4/10