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golgoth 67
16 mars 2007

Hostel do Brasil

DVD Z1, sortie ciné le 27 juin 2007
 

turistasPARADISE LOST ex TURISTAS de John STOKWELL (4/10) : Quand le réalisateur de Blue crush et de bleu d’enfer se met au survival, ça donne quoi d’après vous ? Et bien comme dans ses deux précédents films, de superbes jeunes filles qui se baladent en bikini durant tous le film (normal me diriez vous, on leur a volé leurs fringues, mais c’est bizarre car leurs mecs eux on encore des t-shirts et des shorts), et de beaux plans sous-marins (le type a réussit à caser des scènes sous l’eau dans un film censé se dérouler dans la jungle amazonienne, mdr). Paradise lost suit un groupe de jeunes routards en vacances au Brésil, et qui, suite à un accident de bus, se retrouve coincé sur une plage paradisiaque à faire la teuf jour et nuit. Ils vont se retrouver piégés par un groupe de trafiquants d’organes. Reprenant la trame d’Hostel, Paradise lost surfe sur la vague du retour du survival mais en oublie le principal ; créer une ambiance pour pouvoir effrayer, choquer voir même écoeurer son public en manque de sensations fortes. Stokwell n’y arrive qu’à de rares moments, le reste du temps il plombe son film de clichés et de belles scènes touristiques pas vraiment inquiétantes. Coté gore, c’est plutôt maigre aussi. A part une scène, assez sadique d’ailleurs, d’opération sous anesthésie locale d’ablation d’organes, pour le reste on a droit à quelques plans furtifs de doigts coupés ou de plaies ouvertes, le minimum syndical quoi (et encore c’est la version uncut que j’ai vu). Pour achever tout le monde, la fin est totalement grotesque. Reste quelques beaux plans aquatiques, des bimbos joliment mises en valeurs, et un beau moment bien gore. Dommage car avec un tel sujet le film aurait pu être une bombe (jungle putride, chasse à l’homme effrénée, tortures et autres réjouissances) à l’image de ses homologues italiens des 80’s. Au final Paradise lost (même avec un titre moins péjoratif, ça reste mauvais) n’a de survival que son sujet, et ne marquera pas les esprits si ce n’est par sa médiocrité.

 

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